“Durant leurs premières auditions, les occupants du véhicule à l’origine de l’accident, qui résident à Pamiers, confirment avoir voulu se rendre chez une de leurs connaissances, habitant également en Ariège”, relate le magistrat. “On y voyait très très bien, il n’y avait aucun doute sur le fait que la voie était fermée”.
L’automobiliste a donc reconnu les faits qui lui sont reprochés. L’homme, d’origine arménienne, assure “ne pas s’être rendu compte à temps de la présence de la bâche noire qui recouvrait le mur de paille”. Derrière ce mur de paille se trouvait Alexandra Sonac, l’agricultrice tuée sur le coup. Mais aussi sa fille et son mari, tous installés près d’un barnum dédié à se restaurer. Une chose est sûre, a priori : “Les faits en cause ne paraissent pas revêtir un caractère intentionnel”.
Selon les dernières informations, la BMW en cause était déjà impliquée dans des trajets réguliers entre Pamiers et l’Andorre. Les passagers allaient régulièrement sur la frontière espagnole faire le plein de cigarettes. Ce, dans le cadre d’une revente sous le manteau. Les deux femmes à bord du véhicule ont toutes les deux été placées en centre de rétention.
