Gloria Stuart avait alors décroché l’Oscar du meilleur second rôle féminin pour son incarnation de la rescapée racontant quatre-vingts-ans plus tard ses amours tragiques à bord du paquebot voué au naufrage lors de sa première traversée de l’Atlantique en 1912.

“J’ai tout de suite su que c’était le rôle que j’avais voulu jouer et que j’avais attendu toute ma vie”, a-t-elle raconté dans une autobiographie publiée en 1999.

Gloria Stuart souffrait d’un cancer du poumon depuis cinq ans et avait survécu à un cancer du sein. “C”était une femme très forte”, a déclaré sa fille, Sylvia Thompson, citée par le quotidien Los Angeles Times.