1. Elles ressentent une injonction de la pratiquer
Les chiffres collectés par ces chercheurs amènent à deux conclusions : celle selon laquelle beaucoup de femmes la pratiquent tandis que peu d’entre elles en sont vraiment satisfaites. L’auteure de l’étude, Jessica Wood analyse ce paradoxe avec un phénomène sociétal. « Les femmes sont souvent présentées comme plus passives que les hommes pendant les rapports sexuels » explique la spécialiste. Ainsi, les femmes sont perçues comme des donneuses alors que les hommes reçoivent, une injonction qui pèse sur elles et qui donne l’impression qu’elle « doit » faire une fellation à son partenaire. La spécialiste explique que dans ce cas, ce n’est pas forcément agréable pour la donneuse. Double pression : elle doit inconsciemment prouver qu’elle est bonne dans ce préliminaire, ce qui ne laisse pas une grande place pour le plaisir.

2. La communication n’est pas toujours au rendez-vous
Jessica Wood conseille aux hommes de demander à leur partenaire si elle aime vraiment cette pratique. « Une communication ouverte l’aidera à se sentir plus à l’aise pour parler de ce qu’elle fait et ne souhaite pas faire au lit » indique la chercheuse. Dans le cas contraire, la femme peut se sentir « prise au piège », notamment si son partenaire part du principe que la fellation est systématique durant un rapport sexuel et ne prend pas la peine d’en discuter avec elle au préalable. Pour une sexualité épanouie, il est d’ailleurs important d’éviter ces erreurs très courantes.