3. Cette pratique est considérée comme un préliminaire intime
Autre facteur qui rend les femmes réticentes à pratiquer la fellation : le degré d’intimité. Beaucoup ne préfèrent pas donner du plaisir oralement à des partenaires occasionnels. Elles sont plus susceptibles de ressentir du plaisir lorsque la relation est inscrite sur la durée. Les chiffres de l’étude canadienne l’attestent. 17% sont plus susceptibles de faire une fellation dans le contexte d’une relation engagée. La raison : certaines considèrent cette caresse bucco-génitale comme un acte plus intime que la pénétration. Cette dernière serait vue comme une preuve d’amour au partenaire. C’est pour cette raison que Jessica Wood recommande aux hommes de demander à leur partenaire leur degré de confort avec cette pratique lors d’une rencontre sexuelle occasionnelle. « Dites-lui que vous ne voulez pas lui mettre la pression » recommande-t-elle. Pour les femmes, les préliminaires sont importants avant la pénétration. C’est la meilleure façon d’atteindre l’orgasme féminin.

4. Les femmes n’ont pas de préliminaires en retour
Au-delà du caractère injonctif et de la perception intime de cet acte sexuel, les femmes sont plutôt rétives à pratiquer ce dernier en raison de la non-réciprocité en matière de préliminaires. Et l’étude donne raison à cette conclusion par ces chiffres. 52% des hommes ont révélé avoir fait un cunnilingus à leur partenaire lors de leur dernière rencontre tandis que 59% des femmes sont passées par la case sexe oral. « Le sexe oral peut inciter les femmes à aimer la fellation » peut-on lire dans la recherche canadienne. Et pour cause, les femmes auraient 19% plus de chances de pratiquer une fellation si leur partenaire leur avait déjà donné du plaisir oralement.