BOODER VEUT ÉVITER LA CARICATURE
La famille Berthier est donc confrontée à un véritable choc des cultures lorsque leur vie ordonnée est perturbée par les techniques inventives de Samir. Dans une interview pour Diverto, Booder souligne l’importance, partagée avec le producteur Thomas Sorriaux, de ne pas verser dans la caricature. Il était crucial pour Booder et l’équipe de production de ne pas succomber aux clichés habituellement associés à l’homophobie et au racisme, des sujets sérieux, traités par le scénario.

LA VISION DE BOODER SUR LES PRÉJUGÉS
« On n’a pas besoin d’être dans la caricature. En tout cas, ce n’est pas ce qu’on voulait défendre », affirme Booder, prônant une vision de coexistence sans préjugés et une représentation des personnages, proche de la réalité. Des critiques ont cependant émergé sur les réseaux sociaux concernant Le Nounou, certains internautes jugeant la comédie maladroite, notamment dans sa gestion des thèmes délicats. « Bien que le film tente de dépasser les clichés racistes et homophobes, sa tentative se révèle maladroite et gênante », partagent certains utilisateurs, pointant du doigt les risques de renforcement des stéréotypes à cause d’une interprétation jugée inappropriée.

DES AVIS PARTAGÉS SUR LE NOUNOU
D’autres internautes ont exprimé leur déception face au manque de dialogue et à l’absence de rythme de la série, soulignant un problème similaire à celui rencontré par la série La Tribu. « L’idée de base de la série est bonne, mais alors, comme pour la série La Tribu, il y a un vrai problème de scénario et de rythme pour Le Nounou. Je ne parle même pas du jeu d’acteur », déclare ainsi un spectateur, critiquant plusieurs aspects de la réalisation. Malgré les intentions louables de Le Nounou, l’écho général auprès du public révèle une réception mitigée. Les critiques pointent du doigt une exécution qui souffre de lacunes en termes de profondeur narrative et de développement des personnages.