MORT D’EMILE : LE PRÉSIDENT DES CHASSEURS DU VERNET NE CROIT PAS À LA THÈSE DE L’ACCIDENT
Le procureur de la République d’Aix-en-Provence a annoncé que le crâne n’avait pas été enterré. La piste de l’accident n’est donc pas écartée et le corps de l’enfant aurait pu, selon les enquêteurs, avoir été à cet endroit depuis le début. La porte-parole de la Gendarmerie nationale avait avoué que les enquêteurs ont pu passer à côté du corps pendant leurs recherches.

Interrogé par nos confrères du Figaro, Stéphane Chevrier se montre très sceptique sur cette thèse. « Cela me surprend beaucoup. Ce sont des territoires que les chasseurs fréquentent régulièrement, au même titre que les cueilleurs. Nous sommes habitués à la végétation et l’on fait attention aux pieds, c’est-à-dire aux empreintes et traces des animaux. On a regard un peu plus avisé sur l’environnement que le randonneur lambda ! » a-t-il d’abord confié. Le président de la société de chasse du Vernet a ensuité avoué : « je reste surpris que personne ne soit tombé sur le corps ou au moins quelques traces pendant tous ces mois, s’il était bien là. Sans doute le serai-je encore plus quand on nous dira à quel endroit précisément les restes ont été retrouvés ».

MORT DU PETIT EMILE : LE SENTIER TRÈS FRÉQUENTÉ ET ACCESSIBLE EN VOITURE SELON LE PRÉSIDENT DES CHASSEURS DU VERNET
Stéphane Chevrier connait très bien la zone où les ossements du petit Emile ont été retrouvés. Selon lui, elle n’est pas inaccessible. « On peut aussi qualifier cet endroit d’escarpé et d’étroit. Reste qu’il est quand même desservi par une piste où circulent des 4×4, puis par un petit sentier qui permet de rejoindre le Haut-Vernet » a-t-il déclaré.