Il explique que le sentier est fréquenté par les promeneurs, « que ce soit les chasseurs ou les cueilleurs de champignons ». « Celui qui connaît ses «coins» à morilles au printemps et à chanterelles l’automne n’a pas besoin de sentiers. Celui-là est à même de passer partout, même aux endroits les plus inaccessibles et reculés » déclare-t-il ensuite.

LA FAUNE LOCALE À L’ORIGINE DE LA MORT D’EMILE ? STÉPHANE CHEVALIER NE CROIT PAS À CETTE PISTE
Dans la région du Haut-Vernet, on retrouve « tous types d’animaux » selon Stéphane Chevrier. « Du chevreuil au cerf en passant par le chamois. Des renards, des blaireaux et des rongeurs… Des sangliers bien sûr, mais aussi des loups » assure le président des chasseurs du Vernet.

Le petit Emile aurait-il été victime d’une attaque de loups ? Stéphane Chevrier n’y croit pas du tout. « Attaquer, je ne pense pas non. En tout cas, pas pour tuer. Je ne suis pas un expert dans le domaine mais cela me paraît exclu. En revanche, qu’un loup se nourrisse d’une dépouille et la déplace, c’est possible. Mais au même titre que d’autres animaux » a-t-il confié. Les recherches se poursuivent actuellement dans le secteur. Le maire a décidé de prolonger l’arrêté municipal interdisant l’accès au Haut-Vernet, jusqu’au 15 avril.