Un choix risqué pour les restaurateurs

Dans l’Eure, un restaurant fait de sa formule le lit de son commerce. Elle l’a d’ailleurs aidé à relancer son activité, après la crise sanitaire. “Ça a sauvé le restaurant”, s’enthousiasme le gérant au micro de TF1. Toutefois, c’est à double tranchant. Pour éviter les frais dus au gaspillage, les restaurateurs vont mettre les bouchées doubles.

La hausse du gaspillage

Vous reprendrez bien un peu de beignets au calamar ? Peut-être pas… Dans le Finistère, deux buffets à volonté ont pris une lourde décision. En effet, de nombreux clients mangent à l’œil, désireux de rentabiliser leur note. Cela étant, les restes dans l’assiette finissent malheureusement à la poubelle.

Ces restaurants ont trouvé la solution anti-gaspi !

À Quimper, deux restaurants, l’Atlantis et l’Aigle Royal, ont décidé de sanctionner ceux qui ont l’estomac plus gros que le ventre. “À l’heure d’une inflation galopante, notamment sur l’énergie, et d’une plus grande difficulté d’approvisionnement en matières premières, nous avons souhaité sensibiliser notre clientèle”, a dit l’un des patrons. Ainsi, il facturera 5 euros à tout client qui ne termine pas son assiette. Dans d’autres restaurants, il s’agit plus d’une menace destinée à dissuader les clients de se resservir. Ici, on ne rigole pas avec le gaspillage alimentaire. Et 5 euros de plus sur la note, ça refroidit.